Crues: Le tourisme valaisan face au dérèglement climatique
En 5 mois, plusieurs événements extrêmes ont touché des stations touristiques. Entre gestion de la crise et résilience face à des situations qui se complexifient, les acteurs doivent s’adapter à une nouvelle réalité.
Sophie Dorsaz
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Saas-Grund défiguré par une lave torrentielle, qui a coûté la vie à une personne. Zermatt qui se retrouve les pieds dans l’eau et la boue par deux fois à une semaine d’intervalle. Le val d’Anniviers coupé du monde par deux éboulements consécutifs au mois de mars. L’accès principal à La Tzoumaz obstrué par l’effondrement d’un tunnel début février.
Ces derniers mois, les catastrophes naturelles se sont enchaînées, générant des images fortes largement relayées par les médias et les réseaux sociaux. Routes effondrées, talus éboulés, stations inondées ont temporairement remplacé les clichés idylliques des montagnes valaisannes.
Des annulations à court termeTerritoire particulièrement sensible face au changement climatique, le Valais doit se préparer à une multiplication d’événements météorologiques extrêmes. Comment l’industrie du tourisme, à la fois victime et coupable du dérèglement climatique, fera-t-elle face à cette nouvelle réalité? «Dans l’immédiat, les gens ont voulu